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Roman policier fantastique Tome 2

Couverture de Frénégonde et le Terrible Secret

Frénégonde et le Terrible Secret

Le deuxième tome des aventures étonnantes de Frénégonde

Dans ce nouveau roman, Frénégonde, toujours flanquée de Goran, Andjà, Mamilla et son chat Basse-Tête,et secondée par le commissaire Jules Racine, part à la recherche de l’explication de sa non-disparition à la fin du tome 1, ce qui avait surpris tout le monde, elle la première.

Le pitch de ce roman policier fantastique et humoristique

Après une année à tourner en rond comme des billes dans un roulement de roue (ou de n’importe quoi d’autre, d’ailleurs, les billes tournent dans tous les roulements, sauf à être grippées, ce qui, de l’avis même du ministre de la santé, justifierait une campagne généralisée de vaccination !), Goran a fini par trouver un détail dans la vie de Vlad l’Emballeur qui ouvre une éventualité de piste… En Écosse. Le temps de bricoler un camping-car dans un vieux bus anglais, et voilà notre petite troupe partie à l’assaut de la Calédonie, de ses brumes, et de ses traditions.

Ainsi commence ce roman ...

Le lourd Routemaster modèle 1960 ronronne sur l’autoroute, en direction d’Édimbourg. Nous avons débarqué du ferry à Portsmouth ce matin aux aurores, et devrions atteindre la capitale écossaise pour dîner ce soir. Notre brave autobus à impériale a conservé le charme vermillon et suranné de sa première période de vie au service des Londoniens de la fin du siècle dernier, mais ses entrailles originelles ont laissé place à un aménagement up to date, comme on dit de ce côté-ci du Channel. Goran, toujours pressé, aurait préféré se contenter d’un camping-car de location. J’ai su trouver des arguments suffisamment pertinents pour lui vendre la nécessité de concevoir notre propre véhicule : notre besoin de disposer d’une source d’énergie électrique autonome, d’une capacité de rangement et d’un confort général permettant le voyage au long cours, de soutes discrètes pour planquer du matos sensible, de piaules pour quatre personnes (plus, éventuellement, des invités), d’un système informatique connecté suffisant pour lui permettre de gérer ses affaires où que nous nous trouvions, et le fait que nous avions du temps, puisque nous ne savions pas alors où nous conduirait notre quête, ni surtout quand elle commencerait… Je savais qu’en excitant un peu sa lumineuse intelligence, je réussirais à le mobiliser sur le projet. À titre personnel, je n’en avais rien à faire, de tous ces détails techniques. Je me suis toujours débrouillée sur le terrain avec ce que me proposait la vie, et je ne m’en suis pas si mal sortie, en treize siècles et demi. En revanche, je ne me voyais pas me trimballer avec la smala dans une de ces hideuses boîtes à voyager modernes. Je voulais un véhicule qui ait de la gueule. C’est que je suis soucieuse de mon standing, moi ! Et le Routemaster première génération correspond parfaitement à l’idée que je me fais du véhicule idéal pour partir à la découverte de l’Écosse. Sur le plan esthétique, s’entend… Pour le reste, je reconnais que le gremlin a bossé, mettant à profit le temps nécessaire pour retrouver une trace exploitable dans le passé de Vlad. C’est l’intérêt de disposer d’un génie. Je vous passe les détails techniques, vu que je risque de dire des bêtises, mais pour faire court, Dédé le Grotobus (c’est le nom que j’ai donné à l’autobus, vu que c’est un Double Decker) est équipé d’une chaîne cinétique (c’est comme ça que l’appelle Goran) de ouf, avec pile à combustible, groupes électrogènes complémentaires, moteurs électriques, freins carbone à air conditionné, roues motrices devant, derrière, et des deux côtés, boîte de vitesses automatique à modes multiples avec palettes au volant, double débrayage talon-pointe radiocommandé avec le petit coup de gaz qui va bien au changement de rapport, et j’en passe… Il fonctionne au choix avec de l’hydrogène, qu’il est capable de fabriquer, du gazole, et même des panneaux solaires qui couvrent le toit ! Goran l’a conçu, et en a surveillé la construction pour mon plus grand bonheur, vu que, dans notre bande des quatre, je suis la seule à avoir le permis…