Après le bateau et le cheval, troisième dessin, et troisième passion… La moto. Il s’agit, comme l’indique le titre, d’une Harley-Davidson WLA 750 de 1942. Je n’ai pas d’attirance pour les énormes paquebots que sont devenues les HD aujourd’hui, mais j’avoue une tendresse particulière pour ce modèle là, qui a déferlé sur l’Europe avec les GIs, et qui a constitué la première « grosse moto » de bien des motards français après guerre.

C’est encore sur internet que j’ai trouvé l’image qui m’a donné envie de reprendre les stylos. Objectif : travailler toujours mieux les textures, et soigner les détails, comme les pavés du pneu avant, par exemple. Les difficultés particulières rencontrées sur ce projet tiennent à la lisibilité de l’image. Les photos publiées sur le net sont en effet de faible résolution. A l’avenir, j’essaierai de photographier moi-même mes sujets. Et j’avoue que l’idée de changer de format pour travailler les détails avec plus de finesse commence à me chatouiller.

Que dire de plus ? Qu’ai-je appris de nouveau ? J’acquiers petit à petit un peu plus de dextérité, même si je suis loin de l’objectif « zéro trait visible ». J’ai également décidé de changer de stratégie. Jusqu’à ce dessin, je traçais, au Critérium à mine 0.5 mm, une partie du dessin, que j’encrais, avant de recommencer une nouvelle petite zone. Je pense aujourd’hui qu’il vaut mieux travailler de manière plus globale, afin de mieux étalonner les contrastes, notamment.